1st Quest : Quand Rhéa recherche une arme

Rhéa alla s'assoir sur un banc et repoussa sa capuche. Elle fouilla ses poches à la recherche de l'argent qu'elle avait pris avant de partir de la maison. Ses ressources étaient maigres, mais elles suffiraient pour se restaurer un minimum avant de trouver un travail. Par réflexe, elle porta la main derrière son épaule droite mais ne rencontra que du vide. Elle se rappela avec amertume qu'elle avait brisé son précédent sabre : une rencontre malheureuse avec des bandits lui avait fait rendre l'âme. Elle se redressa et soupira, fatiguée par sa longue marche, avant de rabattre sa capuche sur son visage et de se mettre en quête d'une taverne. N'ayant pas un sens de l'orientation très développé, elle eut du mal à trouver ce qu'elle voulait et avait même dû demander son chemin à un groupe d'hommes moyennement sobres. L'un d'entre eux, sûrement moins ivre que les autres, lui avait indiqué un bon établissement. Essayant d'ignorer les avances fort peu subtiles dont un des hommes l'abreuvait, elle avait remercié son bienfaiteur avant de tenter de retrouver l'enseigne. Elle éclata de rire lorsqu'elle vit le nom de l'établissement : La Tête de Gobelin. Elle poussa la porte, encore secouée de rire, et alla s'assoir à une table.
Une jeune femme plantureuse s'approcha d'elle, roulant des hanches et sourire aguicheur bien en place. Elle s'arrêta face à elle et se pencha légèrement.

- Que puis-je faire pour vous servir ? demanda-t-elle d'une voix langoureuse.

Rhéa se retint de rire et enleva son manteau, dévoilant un corps et un visage irrémédiablement féminins, ainsi que des attributs lupins prononçés. Elle sourit avec amusement en voyant la jeune femme se décomposer.

- Qu'est-ce que vous voulez, donc ? redemanda la serveuse, d'un ton nettement plus frais.
- Si vous avez du lapin, je ne serai pas contre.

La femme haussa les épaules avec mépris et s'en alla d'un pas raide. En attendant son repas, Rhéa se balança sur sa chaise, observant la clientèle. Un groupe de nains buvait des bières à la chaînes dans un coin de la pièce tout en observant d'un sale oeil les elfes qui dégustaient des salades composées à une table éloignée de la leur. Divers humains discutaient, mangeaient, buvaient un peu partout. Rhéa ferma les yeux, savourant un repos bien mérité. La porte de la taverne s'ouvrit avec fracas, l'obligeant à soulever paresseusement les paupières. Un groupe de lycans, vraisemblablement peu frais, alla s'installer au comptoir. La serveuse revint avec son plat et une carafe d'eau, qu'elle déposa avec brusquerie sur la table. La jeune lycane ne put même pas la remercier : elle s'était déjà enfuie dans les cuisines. Rhéa se mit donc à manger avec appétit, ne s'occupant que de ses affaires et pas de celles des autres. Une bagarre finit pas éclater entre les nains et les elfes. Au même instant, le groupe d'humains qu'elle avait rencontré un peu plus tôt entra dans la taverne, accompagné de quelques fycans. L'un des hommes-chats la vit et passa derrière elle. Il en profita pour marcher consciencieusement sur sa queue de loup couleur de sable. Rhéa poussa un grand cri de douleur. Il se tourna vers elle, un sourire idiot plaqué aux lèvres.

- Oh pardon ! J'ai écrasé ta queue, petit chien-chien ? Tiens, je te donne un nonos pour me faire pardonner, si tu veux.

Elle repoussa brutalement sa chaise.

- Retourne avec tes potes, petit minet, avant que je ne t'arrache les yeux.

Il la regarda avec des yeux ronds et éclata d'un rire gras et sonore en la pointant du doigt. Rhéa soupira et secoua la tête.

- Je t'avais prévenu.

Ceci dit, elle le gifla violemment avant de lui écraser la tête sur la table.

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Rhéa a lancé 1 dé à 10 faces
Jet N° 1
Résultat 10

La tête du fycan s'écrasa sur la table avec un craquement plus que satisfaisant. Le fycan glissa mollement sur le sol, inconscient et le nez en sang. Les autres fycan se levèrent, ils étaient 5, 2 d'entre eux prirent le fycan inconscient par les bras et le soulevèrent pour ensuite le soutenir et le porter ver leur table, les 3 autres se postèrent devant Rhéa et celui qui devait être le chef, un grand fycan roux avec des oreilles noir, dont l'une était percés d'un anneau en or, s'assit en face de Rhéa et s'adressa à elle

Alors comme ça on s'amuse taper mon petit frère ? Bon ok c'est un con, je suis bien placer pour le savoir, et il mérite surement pire qu'un nez cassé, mais il reste mon petit frère et je suis censé le protéger, alors tu vois, le fait que tu lui ai explosé le nez sur cette table me pose un grave dilemme moral. Parce que d'un cotés si je te tue, mon frère sera content et il me laissera en paix jusqu'à ce qu'une autre personne lui éclate la figure, mais d'un autre cotés je lui aurait moi même tordu le coup depuis longtemps si on était pas du même sang. Alors comme je suis dans un bon jour, je vais te faire une offre, je te propose de bosser pour moi, sa te permettra de te racheter tout en arrondissant tes fin de mois et moi je serait en paix avec ma conscience. Alors tant dit quoi ? A prendre ou à laisser …

Et il tandis sa main droite à Rhéa par dessus la table ...

Rhéa entendit le nez du chat se briser dans un craquement sonore et un sourire étira ses lèvres. Quel doux son... Elle lâcha son crâne et le regarda glisser au sol, inconscient, avant de se rassoir et de continuer à manger. Deux autres matous vinrent récupérer le premier tandis qu'un troisième venait s'assoir devant elle, sans même lui demander son avis. Alors qu'elle s'apprêtait à lui faire subir le même sort qu'à l'autre idiot, elle remarqua que le chat roux face à elle était encadré de deux malabars (pour des fycans) et qu'aucun d'eux ne semblait très joyeux. « Peu importe, ce n'est pas eux qui m'empêcheront de le réduire en miettes... » pensa-t-elle en son fort intérieur. Alors qu'elle ouvrait la bouche pour lui dire gentiment de dégager, il lui coupa l'herbe sous le pied et se lança dans une diatribe agrémentée de menaces.

- Alors comme ça on s'amuse taper mon petit frère ? Bon ok c'est un con, je suis bien placé pour le savoir, et il mérite sûrement pire qu'un nez cassé, mais il reste mon petit frère et je suis censé le protéger, alors tu vois, le fait que tu lui ais explosé le nez sur cette table me pose un grave dilemme moral. Parce que d'un côté si je te tue, mon frère sera content et il me laissera en paix jusqu'à ce qu'une autre personne lui éclate la figure, mais d'un autre côté je lui aurais moi-même tordu le cou depuis longtemps si on étaient pas du même sang. Alors comme je suis dans un bon jour, je vais te faire une offre, je te propose de bosser pour moi, ça te permettra de te racheter tout en arrondissant tes fins de mois et moi je serais en paix avec ma conscience. Alors t'en dis quoi ? A prendre ou à laisser…

Elle l'écouta sans prononcer un mot et sourit à chaque insulte qu'il proféra à l'encontre de son frère. Pour un fycan, elle le trouvait marrant. Rhéa regarda la main tendue avec intérêt, se demandant si il lui planterait ses griffes si elle la serrait. C'était un fycan, après tout. Et elle était une lycane. Les félins et les canidés ne sont pas faits pour s'entendre. Pouvait-elle accepter de travailler pour ce type, alors qu'elle ne le connaissait même pas et qu'ils étaient aussi opposés ? A coup sûr, elle y laisserait sa santé mentale. Être entourée de tant de matous la rendrait folle, assurément. Mais elle avait grand besoin d'un travail, relativement bien payé, si elle voulait survivre. Son père, après tout, n'était plus là pour la protéger du monde et la mettre à l'abri du besoin. Et elle avait besoin d'une arme, pour se venger. Et pour avoir une arme il fallait de l'argent. Vite. Très vite. Elle ferma donc les yeux, inspira à fond et serra la main offerte. A sa grande surprise, il ne la lui lacéra pas.

-Marché conclu, alors, dit-il avec satisfaction.
-Ca marche, truc. Je commence quand ?
-Commence déjà par m'appeler William, d'accord ? Ça sera bien.
-Ok, truc. Pardon, William, rectifia Rhéa en levant les mains. Alors, je dois faire quoi ?

Déjà tu va commencer par me prouver que « faire quelque chose » entre dans le domaine de tes capacités. Tu va aller trouver un certain Malik dans le quartier portuaire, dit lui que tu viens de ma part, il te fileras quelques boulots, je te contacterais quand t'auras fait tes preuves. Sur ce, tchao, je vais rejoindre mon idiot de frère, j'en ai la migraine rien que de penser a ses jérémiades …

Et il quitta la table de Rhéa en laissant un bout de papier où était griffonner une adresse. En regardant autour d'elle, Rhéa remarqua que tout le monde éviter soigneusement de regarder dans sa direction ou celle de la table où était les fycans. Quelques minutes plus tard, la serveuse revint avec une pinte de bière.

Cadeau de la maison, et ne vous en faite pas Monsieur William a déjà payé votre repas.

Et elle repartie rapidement dans les cuisines. Laissant de nouveau Rhéa seul.

Rhéa observa la pinted'un oeil soupçonneux. Elle finit par hausser les épaules et la boire à grandes gorgées. Ne tenant pas spécialement l'alcool, elle sentit le lui monter à la tête. Elle croisa les bras sur la table et y posa sa tête brune, dans l'espoir que la taverne cesse de tourner autour d'elle comme une toupie. Elle ferma les yeux et soupira. Elle revit son père se moquer d'elle la première fois qu'elle avait bu une bière. Elle se rappela que, tant encore jeune, elle s'était effondrée au bout de trois pas et avait divagué pendant quelques heures sur un lapin bleu aux yeux roses qui lui courait après pour la dévorer. Son père avait bien ri, cette nuit là. Rhéa serra les paupières alors que les larmes lui montaient aux yeux. Elle secoua sa tête pour dissiper les effets de l'alcool et se leva. Elle adressa un signe de la main au barman et tituba jusqu'à la porte.

- Vous devriez pas partir comme ça, ma p'tite dame. Il va vous arriver malheur, vous avez l'air pas bien fraîche.
- Ne vous inquiètez pas. Pas... ola, marmonna-t-elle en trébuchant contre le tabouret d'un nain, désolée... Pas de problèmes patron.

Elle quitta la taverne et réussit difficilement à marcher sur quelques mètres. Elle finit par s'assoir sur un banc de bois en se tenant le crâne. Enlevant sa capuche, elle fouilla les lieux du regard. Un vieil homme assit près d'elle la regardait avec curiosité. Il lui sourit gentiment et tendit un doigt noueux vers le bassin d'une fontaine. Elle se releva et zigzaga vers le trésor providenciel avant d'y plonger la tête. Aussitôt, la fraîcheur de l'eau lui permit de recouvrer ses esprits. Elle se redressa, dégoûlinante et adressa un grand signe de la main et un immense sourire au vieux grand-père.

Elle tira le bout de papier de William de sa poche et déchiffra l'adresse indiquée. Elle regarda un peu autour d'elle et revint vers le vieil homme, les joues rouges.

- Dites, monsieur... Vous sauriez où se trouve cette adresse ? Je ne connais pas la ville, demanda-t-elle avec gêne.

Il eut un rire franc et lui indiqua méticuleusement le chemin à suivre. Le remerciant profondément, elle se mit en route. Les ruelles dont il lui avait parlé lui permirent d'atteindre son objectif sans trop de problèmes. Elle s'assit sur la marche devant la porte de chez malik et soupira de soulagement, se massant la nuque. Elle fit craquer ses doigts et se leva. Frappant à la porte, elle attendit qu'il vienne lui ouvrir.

Rhéa attendit de longue minutes quand finalement la porte s'ouvrit sur … rien, puis remarquant un mouvement elle baissa les yeux et vit un petit gobelins à lunette (oui je sais tout les gobelins son petits, mais celui-ci l'est particulièrement.). Comme tout les gobelins il avait la peau verte, mais il possédé aussi une petite barbichette blanche et il était vêtu d'un sorte de toge grise et de sandales.

Oui vous désirez ?

Il examina rapidement Rhéa

Vous n'êtes pas le genre de personne qui d'habitude vient requérir mes services, alors j'imagine que quelqu'un vous a envoyé. Et bien entré, et mettez vous à l'aise.

Il s'écarta pour laisser passer la lycanne et referma la porte derrière elle. Aprés avoir dépassé deux portes, Rhéa arriva dans un petit salon dont le seul mobilier été composé de deux canapés séparé par un table basse. Le gobelin la pria de s'assoir puis disparut pour revenir avec un plateau ou se trouvé un service à thé ainsi que des biscuit. Il versa le contenu de la théière dans deux tasses et en proposa une à Rhéa

Bon, et si vous me disiez se qui vous amène et qui vous a envoyé ?

Alors que le petit Gobelin la laissait seule au salon, elle admira la pièce d'un oeil intéressé. Le mobilier n'était certes composé que de deux canapés (fort moelleux au demeurant) ainsi que d'une table basse (de belle facture, semblait-il, mais elle n'y connaissait rien) mais la pièce était décorée avec goût. C'était certes un peu vieillot à son goût, mais ça ne manquait pas de charme.

La petite créature à peau verte revint, brinquebalant et portant un plateau visiblement trop lourd pour lui. Il le posa sur la petite table avec délicatesse et remonta ses lunettes sur son nez en soupirant. Il versa un thé fumant dans deux tasses et en proposa une à Rhéa, qui accepta de bon coeur, les relants d'alcool obscurçissant encore un peu son esprit. Hésitante, elle avança la main vers l'assiette de biscuits, qu'il lui tendit gentiment. Elle en avala un, qu'elle trouva très sucré mais très bon, avant d'en reprendre un deuxième.

- Bon, et si vous me disiez ce qui vous amène et qui vous a envoyé ? demanda le petit Gobelin en s'asseyant sur le deuxième canapé, les mains croisées sur son ventre.
- Et bien, je suis de passage en ville et j'ai besoin d'un travail. Or, j'ai rencontré un fycan du nom de William à la Tête de... enfin, dans une taverne, qui m'a proposé de travailler pour lui. Il souhaite néanmoins que je fasse mes preuves et m'a envoyé vers vous, expliqua-t-elle rapidement en buvant son thé à petites gorgées.
- Je vois. Evidement si c'est lui qui vous envoie, je ne peux pas refuser... J'imagine que vous avez dû lui taper dans l'oeil, de quelques façons que ce soit, pour qu'il vous embauche aussi rapidement. Qu'avez-vous fait, donc ?

Rhéa posa sa tasse de thé vide et passa une main dans ses cheveux, se demandant comment elle allait lui expliquer son acte. Ce Gobelin semblait civilisé et n'était visiblement pas un guerrier. Il n'approuverait donc sûrement pas son geste et la renverrait tout de suite. Mais elle ne savait pas mentir. Elle déglutit et détourna les yeux.

- J'ai... J'ai comme qui dirait explosé le nez de son petit frère... Sur une... Sur une table, dans la taverne...

A son grand étonnement, le Gobelin hocha la tête d'un air satisfait et entendu.

- Evidement, il fallait bien que ça arrive un jour. Passez moi l'expression, mais ce garçon est un tel connard... Bref. Laissez moi réfléchir. Je vais voir ce que je peux faire...

Il sauta de son canapé et ressortit du salon en trottinant.

Le gobelins revint avec un paquet bien enveloppé qu'il tendit à Rhéa puis il se hissa de nouveau sur sont canapé et dit:

-Et bien pour commencer vous pourriez aller porter ça à Julo, un humain qui a un magasin sur la place central d'Exoltas,mais vous feriez mieux de vous dépêcher, la nuit va bientôt tomber et j'ai cru remarquer que vous ne portait pas d'armec ce a quoi vous devriez rapidement remédier, nous vivons dans un monde dangereux.

Il regarda attentivement Rhéa qui paressait encore un peu chamboulé par la pinte de bière précédemment ingurgités.

-Ou si vous préférez vous pouvez passer la nuit ici, mon canapé est très confortable.

- Ou si vous préférez vous pouvez passer la nuit ici, mon canapé est très confortable.

Rhéa fourra le paquet dans sa poche et soupesa ses options. Soit elle allait directement donner le paquet, au risque de faire une mauvaise rencontre à la nuit tombée OU elle restauit là, à dormir sur ce canapé fort moelleux, profitant aini de l'hospitalité de ce gentil Gobelin sans honte aucune. Elle se redressa et s'inclina légèrement devant lui.

- Je vous remercie de votre proposition, mais je vais devoir la refuser. je ne souhaite abuser de votre gentillesse plus que je ne le fais déjà.
- Comme vous voudrez, mais faites attention à vous.

Il se leva (difficilement) et la raccompagna jusqu'à la porte, qu'il ouvrit devant elle. Rhéa descendit le péron et se retourna vers lui, voyant qu'il était toujours dans l'embrasure.

- Etant insomniaque, je vais vous attendre pour vous donner votre paye.

Rhéa ouvrit de grands yeux ronds.

- Vous êtes insomniaque ? Vous ne dormez jamais ?
- Jamais ! Et pourtant, qu'est-ce que je suis fatigué, en ce moment... Il y a ce bon à rien, cet espèce de muffle d'Elfe, qui passe son temps à me chercher des poux dans la tête. Alors déjà que mes locaux ne sont guère accueillants et qu'on peut à peine y loger une armoire, alors je n'ai pas vraiment besoin de cet abruti pour m'énerver un peu plus ! Et moi, vous savez, plus je m'énèrve, plus je me fatigue. Ce qui fait que le soir, je reviens harassé. Mais, comme je suis insomniaque, je ne peux pas fermer l'oeil de la nuit, ce qui rajoute encore à ma fatigue... La vie est dure, mademoiselle, très dure... Mais ! Nous ne sommes pas là pour parler de moi, n'est-ce pas.
- C'est vrai. Je compatis, monsieur, vous savez. Bon. A tout à l'heure !

Elle s'éloigna en direction de la grande place tandis qu'il refermait la porte.

Sauf que Rhéa ne trouva pas la grande place. Perdue (encore) dans les rues d'Exoltas, elle s'arrêta devant un petit gamin tout sale et défraichi pour lui demander son chemin.

- C'est par là, m'dame !
- Merci beaucoup, c'est gentil. Au revoir.
- Hé, m'dame ! C'est 10 drakes !
- 10 drakes , C'est cela, oui... va voir ailleurs avant que je ne t'en colle une.

Sauf qu'il n'alla pas voir ailleurs. Il tira de sa tunique souillée un couteau rouillé et tordu avant de se jeter sur elle. Elle éclata de rire et le saisit par la tête. Il se débattit, ce qui ne fit qu'accentuer le rire de la lycane. Lassée de ses insultes et de ses jérémiades, elle le poussa brutalement à terre avant de reprendre son chemin.

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'D10' : 9

Le gamin cogna violemment le sol et y resta immobile, une mare de sang trés épais et d'un rouge vif commençant à s'étaler lentement sur les pavés. A se moment là une fillette blonde vêtu d'une tunique, tellement sale qu'on pouvait se demander si elle n'avait pas fait un séjour dans les poubelles, et à peut prés même âges que le gamin, sortit d'un ruelle avoisinante et cria en voyant le corps inerte du garçonnet

-Michael !

Elle se jeta au cotés du garçon et le secoua un moment.

-Michael ! Réveil toi Michael ! Vous l'avez tuer ! Vous z'êtes qu'un sale monstre !

Puis elle siffla un grand coup et des dizaine d'enfants tous plus crasseux les un que les autres ne tardèrent pas à arriver d'un peu partout et encerclaire la lycanne. La fillette se tourna vers eux et leur dit :

-Elle a tuer Michael ! Faut lui faire payer ! On peut pas laisser passer ça !

La bande de gamin commença a brandir des armes en tout genre, depuis le couteau rouillé, jusqu'au tesson de bouteille en passant par le bout de verre et le morceau de bois. La gamine se retourna vers Rhéa et lui dit très calmement :

-Vous pouvez pas nous échapper, alors soit vous nous donnait tout se que vous avez et on vous laissera peut être partir, soit on vous tue pour se que vous avez fait !

A ses mot tout les gamins poussèrent des cries d'assentiment et de rage en menaçant la lycanne avec leurs armes improvisé.

- Vous pouvez pas nous échapper, alors soit vous nous donnez tout ce que vous avez et on vous laissera peut être partir, soit on vous tue pour ce que vous avez fait !

Rhéa eut un sourire amusé à ces paroles et haussa des sourcils étonnés. Elle s'approcha du garçon étendu au sol et posa deux doigts dans le liquide rouge vif. Elle lécha son doigt et eut un soupir de contentement. Puis, elle se tourna vers la fillette et la bande de bras cassés en souriant.

- Mmh... Non, ce n'est pas ça... Le sang a un goût métallique, capiteux... Un goût grave, qui glissent lentement dans la gorge et vous donne la nausée... Non, ça n'a pas le goût du sang...

Elle fit semblant de réfléchir. La fillette serra les poings.

- J'en conclu que ce sale gosse n'est pas mort, comment aurait-il pu, d'ailleurs ? J'en conclu également que ce petit numéro n'est qu'une mascarade, jouée pour effrayer vos victimes afin qu'elles vous donnent leur argent. Vous êtes malins, pour des mômes.

Elle se redressa et flanqua un léger coup de pied dans les côtes du gosse à terre.

- Malheueusement pour vous, ça ne prend pas avec moi. Je ne suis pas vraiment le genre de personne à avoir des regrets pour un simple meurtre. Que ce soit celui d'un gosse ou non.

Ceci dit, elle souleva le gamin par un pied et le balança à ses copains, les deux plus costauds. Puis, elle se tourna vers la fillette en souriant.

- A toi, maintenant...

La gamine recula devant le regard menaçant de la lycanne, elle prit ses jambes à son coup et fut rapidement suivit pas une bonne partit des gamins. Bientôt Rhéa resta seul avec la tache de ce qui, manifestement, était du ketchup. La rue était a présent déserte et la nuit commençait a tomber, Rhéa devrait se dépêcher si elle voulait revenir avant minuit. Quand elle arriva à la place d'Exoltas il faisait déjà nuit noir et la faune nocturne de la ville commençait à se réveillait, des voleur des dealer, des coupe-jarret, et j'en passe … Exoltas ne montrait sont vrais visage qu'à la nuit tomber et seulement à ceux assez fou pour s'éloignait des voies principale. Rhéa se rendit alors compte quel ne connaissait pas le nom du magasin de Julo, et la place contait bien une vingtaine d'échoppes …

-Eh ma belle ! Tu cherche de la compagnie ?

Elle se rendit alors compte qu'une dizaine de soudard, l'avait encerclé et la fixé d'un œil inquiétant. Ils étaient apparemment sans armes, mais leurs long manteau pouvait aussi bien dissimuler tout un arsenal. Celui qui semblait être le porte parole du groupe lui saisie le bras

-C'est pas prudent de se balader seul à la nuit tomber ma belle, mais t'inquiète pas, mes potes et moi on va bien s'occuper de toi, pas vrai les gars ?

Sa déclaration fut accueilli par un assentiment générale ...

- Eh ma belle ! Tu cherches de la compagnie ?

Elle se retourna pour voir qu'elle était encerclée par une bande d'hommes visiblement peu frais. Peu frais et inquiètant, aussi. De prime abord, ils ne semblaient avoir d'autres armes que leurs poings. Mais au vu de leur manteau, c'était peut-être faux. Ils étaient peut-être armés jusqu'aux dents... Elle allait déguerpir lorsque le "porte-parole" du groupe lui saisit le bras et le serra assez fort.

- C'est pas prudent de se balader seule à la nuit tombée, ma belle. Mais t'inquiètes pas, mes potes et moi on va bien s'occuper de toi, pas vrai les gars ?

"Oh oui, je suis sûre que vous allez me traiter avec tout le respect qui m'est dû, pauvre pochtron !" voulut-elle dire, mais la poigne de l'homme se resserra encore, à mesure que ses amis avançaient. Rhéa n'était pas vraiment le genre de fille "impressionnable". Elle n'allait certes pas se mettre à crier à l'aide en pleurant, comme n'importe quelle midinette. Elle allait faire front, bien évidement. Mais elle n'était quand même pas exampte de peur.

Les doigts se resserraient encore.

- Lâche moi... marmonna-t-elle.
- Quoi ? Qu'est-c't'as dit ?
- J'ai dit lâche moi, connard !

Elle lui prit le bras et le tordit en se plaçant derrière lui d'un mouvement vif. Il ne semblait pas vouloir la lâcher. Décidément, c'était son jour... Elle lui lui brisa le bras.

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'D10' : 6

Elle ne parvint pas à lui briser le bras mais il y eu tout de même un craquement sec au moment ou l'épaule du soudard se démettait, et celui-ci poussa un hurlement. Il n'en fallut pas plus pour que les autres délinquant perde leur air amusé et commence à sortir des armes de sous leurs manteau, 5 d'entre eux n'avait que de petits couteau en mauvaise états, 3 autres brandissait à présent des gourdins, l'un des bandit restant sortit une épée courte et le dernier dégaina un petit revolver bon marché. 7 d'entre-eux lui faisait face en la menaçant de leurs armes tandis que les trois soudards aux gourdins commencèrent à la contourner afin de la prendre à revers. Celui armés d'un revolvers le pointa vers sa tête, mais n'étant pas tout a fait sobre, sa mire tanguait dangereusement, et il ouvrit le feu.

(Sur un 9 tu te prend la balle dans le flanc, sur un dix les dommages son doublé, sinon c'est ton otage qui morfle, ils ont tous 300 points de vie sauf ton otage qui n'en a plus que 215)

dommages de l'attaque : (15*2)+15+50+10=105

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'D10' : 2

Elle vit le type armé d'un revolver la braquer. Ecarquillant les yeux, elle le vit tanguer, jurer puis tirer. Malheureusement, il visa si mal que ce fut son ami, le soudard à l'épaule démise, qui reçut la balle en pleine poitrine. Elle le lâcha sous la surprise et le regarda s'effondrer au sol, sonné. Pas encore mort, mais presque.

Alors qu'elle allait faire un pas vers l'homme qui avait tiré, elle se sentit saisie par derrière. Un des types aux gourdins l'ensserrait brutalement par les épaules et riait à gorge déployée de la défaite de Rhéa. Celle-ci, furieuse, lui saisit le bras et le mordit de toutes ses forces, enfonçant durement ses dents dans la chair de l'homme. Il hurla et la lâcha. Elle se retourna et lui envoya un bout coup de pied dans les parties sensibles.

- Smashing the balls ! s'exclama-t-elle. Retourne chez ta mère, abruti !

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#1 'D10' : 3

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#2 'D10' : 5

Suite a la morsure de Rhéa, le soudard lâcha prise plus par surprise que par réel douleur (mais bon des crocs de lycan sa laisse des traces, et pas du genre qui parte en quelques minutes ...) puis se prit de plein fouet le kick de Rhéa dans les bijoux de famille

-Smashing the balls ! s'exclama-t-elle.Retourne chez ta mère, abruti !

L'abruti en question se plia en deux en se tenant les partis, suite a ce coups que la plupart des hommes jugerait déloyal, le reste des agresseur hésita a attaquer la lycanne. Finalement des ce décidèrent a attaquer, l'un armés d'un couteau, l'autre d'un gourdin et ils frappèrent simultanément Rhéa

(tu te prend l'attaque de la dague sur 4 et plus et le gourdin sur 6 et plus, d'ailleur tu n'a besoin que d'un 2 pour toucher ceux armé d'un gourdin)

couteau: (15*2)+30=60
gourdin: (15*3,5)+50=102

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'D10' : 5, 8

Elle regarda l'autre se plier en deux et sourit, fière de sa victoire. Elle ne vit pas venir le coup de couteau qui déchira ses vêtements et lui fit une longue estafilade (heureusement peu profonde) dans le dos. S'arquant sous le coup de la douleur, elle reçut en plus un violent coup de gourdin dans les côtes, qui l'envoya rouler au sol.

Elle se releva difficilement et jaugea ses adversaires, tentant d'ignorer le sang qui coulait légèrement le long de sa colone vertébrale et la douleur qui lui tenaillait le flanc. Les deux hommes se rapprochèrent. Le premier leva son gourdin, prêt à la frapper au visage tandis que l'autre changeait la position de son couteau dans sa main. Alors que le premier abaissait son arme, elle le saisit au poignet et lui envoya un bon crochet du droit dans la figure, lui arrachant le gourdin en même temps.

- Bordel, ça fait mal, murmura-t-elle en portant une main à son dos.

Quand elle baissa les yeux sur ses doigts, elle les vit couverts de sang.

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'D10' : 5, 3

Bien qu'il se prit le coup de plein fouet, l'agresseur de Rhéa ne lâcha pas pour autant son arme, et contre-attaqua dans l'instant. Au même moment, le tireur imbibé d'alcool fit de nouveau feu avec une précision toujours aussi hasardeuse, on pouvait d'ailleurs se demander si il avait remarquer l'homme au gourdin qui se tenait entre lui et sa cible. Les autres délinquant se reculèrent précautionneusement afin d'éviter de subir le même sort que leur camarade écrouler au sol.

(mêmes consignes que lors du précédent tir)

1er dés, gourdin
2ème dés, tir

Le membre 'MJ (Raï)' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'D10' : 8, 4